France Trépanier est artiste visuelle, commissaire et chercheure. Sa pratique privilégie fréquemment des stratégies de collaboration et d’engagement communautaire. Son travail artistique et commissarial a été présenté dans de nombreux lieux au Canada, aux États-Unis et en Europe. Ses œuvres font partie de diverses collections publiques et privées, notamment celles du Musée des civilisations du Québec, de la Galerie d'art du Grand Victoria et du Centre d'art autochtone de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC).

France a participé au premier échange international de commissaires autochtones en Australie, en Nouvelle-Zélande et à la Biennale de Venise 2017. Elle a été co-récipiendaire de la première bourse de commissariat autochtone Audain 2012 de la Galerie d’art du Grand Victoria. Elle a co-écrit avec Chris Creighton-Kelly 'Comprendre l'art autochtone au Canada aujourd'hui : une revue des connaissances et de la littérature' pour le Conseil des Arts du Canada. Ses essais et articles ont été publiés dans de nombreuses revues et magazines.

France est co-directrice de l'initiative Primary Colours/Couleurs primaires. Elle a travaillé comme consultante artistique auprès d'un large éventail d'institutions et d'organismes tels que le Centre national des Arts, l'Office national du film, le Conseil des ressources humaines du secteur culturel, le Banff Centre for the Arts, le Conseil culturel des Premiers Peuples, l'Alliance des arts du spectacle autochtones, l'Université OCAD, le Centre d’art du Yukon et le BC Museums Association.

Elle a travaillé au Conseil des Arts du Canada avant de devenir conseillère principale en politiques des arts au ministère du Patrimoine canadien. Elle a occupé un poste diplomatique en tant que Première Secrétaire aux Affaires culturelles à l'ambassade du Canada à Paris. Elle a dirigé le Centre des nouveaux médias au Centre culturel canadien à Paris. France a également été cofondatrice et directrice du centre d'artistes Axe Néo-7 à Gatineau, Québec. France est d’ascendance Kanien’kehà:ka et française.